« C’est moi ou ça saccade ? »

Hundaes – All Love 

On change de style cette semaine en s’intéressant à un morceau aussi atypique que sympathique.

Je vous avertis tout de suite : Contrairement aux deux derniers présentés, All Love n’est pas un morceau que vous sortirez en soirée devant vos potes pour les ambiancer jusqu’au matin. Non là on est sur quelque chose de beaucoup plus intimiste, personnel.

Si je vous dit guitare, flûte et violons, je pense que ça ne fait pas rêver certains… Et pourtant, je vous invite vraiment à tenter l’écoute.

Mais d’où est-ce que vous nous sortez-ça ?

D’un peu nulle part, oui c’est vrai mais pour faire un bref topo :

Hundaes est un artiste Néo-Zélandais pratiquement inconnu du grand public. Parmi ces quelques faits d’armes on peut tout de même notifier un passage sur la chaîne SuicideSheep ou encore le fait qu’un de ses morceau soit classé 3ème morceau préféré d’un certain Porter Robinson.

Plutôt productif ces derniers temps, Hundaes a signé son premier album « Orderly Fashion, Pt. 1 » a l’Automne 2016. Le titre de ce dernier laisse présager une sortie prochaine d’une seconde partie, si ce n’est plus…

Concernant le morceau en lui même, si vous êtes à l’aise avec l’anglais, on vous conseille cet article, où l’artiste livre sa conception de cette musique.

 

Hundaes, véritable innovation musicale.

Dans le beat et la construction du son, il y a un indéniable côté Trap&Bass. Et pourtant, on se retrouve avec un lead presque poétique à la flûte, accompagné de violons et de guitare piquée. Un cocktail pour le moins surprenant mais d’autant plus plaisant ! On sort du cliché « nian nian » – pardonnez l’expression –  des musiques mélodiques sans arriver a un style trop agressif comme on retrouve trop souvent en Trap.

Les partie musicales s’enchaînes mais ne se ressemblent pas, et on s’imprègne rapidement de l’intensité du morceau. On se l’approprie, on l’image et au final on ne le voit pas passer ! Le fait qu’il ne soit qu’instrumental – sans parole – accentue encore cette sensation.

Là encore, assez parlé, on se retrouve la semaine prochaine et on vous laisse profiter !